Cowboy lance Cross, un nouveau vélo pour sortir de la ville

Cross cowboy
Cross, le premier vélo tout chemin (VTC) de Cowboy. © D.R.
Christophe Charlot
Christophe Charlot Journaliste

Après une série d’évolutions sur son premier modèle de vélo électrique pour séduire un public urbain, voici que la startup dévoile son premier vélo tout chemin.

Le vélo électrique de la start-up bruxelloise Cowboy est souvent considéré comme un deux-roues essentiellement urbain à destination des jeunes. Ce qui la prive théoriquement d’une sacrée partie du marché.

Aujourd’hui, la firme annonce le lancement de Cross, son premier vélo tout chemin (VTC). La marque cherche à s’ouvrir à un marché plus large, attirant un public plus âgé, moins sportif, et cherchant à s’aventurer tant en ville que dans des escapades rurales.

Le Cross se distingue par un design spécifique, une fourche inversée, une suspension de selle, des pneus larges, et un porte-bagages arrière intégré. Ces caractéristiques garantissent un confort de conduite optimal, du pavé urbain aux sentiers forestiers. La batterie serait dotée d’une capacité accrue de 50 % et assurerait donc une autonomie jusqu’à 120 kilomètres.

La société prédit que les vélos électriques, avec des modèles comme Cross, surpasseront les ventes de voitures d’ici 2030, en raison de leur commodité, de leur respect de l’environnement, et de leur capacité à améliorer l’accessibilité et la mobilité urbaine. Elle espère donc capter une plus grande part du marché, notamment grâce au Cross.

Très attendue au tournant par ses détracteurs et les observateurs dubitatifs de son modèle, Cowboy assure que le Cross lui permettra d’étendre considérablement son public cible. « Cela double potentiellement notre marché », affirme Tanguy Goretti, l’un des co-fondateurs. Et cela sans pour autant avoir dû investir massivement dans le développement de ce nouveau modèle. « Comparé à l’argent injecté dans la société, le coût de développement de Cross est minime, assure Adrien Roose. Nous nous appuyons sur plusieurs années de recherche et développement sur nos autres modèles et, même si beaucoup de pièces sont spécifiques, nous déclinons nos acquis. »

A part du prototypage, l’ouverture de moules et la certification, les budgets alloués portaient essentiellement sur l’équipe interne qui travaille déjà sur les autres modèles. Cela ne représenterait pas beaucoup par rapport aux quelque 100 millions d’euros levés par les fondateurs pour assurer le développement de la start-up.

Si cette dernière ne communique pas sur les chiffres de ventes actuels, elle assure avoir beaucoup travaillé à la rentabilité de son modèle, notamment en optimisant les coûts et en réduisant certaines dépenses. Elle vise toujours la rentabilité opérationnelle à un horizon de temps relativement court…

Dans cette logique, le Cross se positionnera par ailleurs sur un créneau plus prémium que son vélo d’origine. Il sera commercialisé au prix de départ de 3500 euros, soit 1000 euros de plus que l’autre modèle.

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