Codeco: la fin du télétravail obligatoire en vue
Le Codeco devra décider d’assouplissements ce vendredi. La fin progressive du télétravail est sur la table des ministres. Mais les vannes ne vont pas être relâchées d’un seul coup.
Le monde de l’entreprise a rebasculé en télétravail obligatoire depuis le 20 novembre dernier. Une mesure prise pour contrer l’envolée des contaminations des vagues Delta et Omicron.
Vu les chiffres encourageants de l’épidémie, le Codeco devrait activer ce vendredi le code orange du baromètre corona en annonçant une série d’assouplissements dans différents secteurs.
Les mesures concernant le monde du travail ne sont pas reprises dans le baromètre Corona mais une levée progressive du télétravail imposé est aussi en vue, selon L’Echo qui s’est informé à bonnes sources.
Reste à savoir quel sera le timing et s’il faut relâcher en un coup ou le faire par phase.
Le Commissariat Corona plaide pour une sortie progressive de l’obligation de télétravail. Mais la Flandre, notamment, voudrait y mettre fin le plus vite possible, croit savoir L’Echo.
Trois jours par semaine ?
“Il faut rester cohérent. On ne peut pas tout lâcher d’un coup. Les entreprises restent un lieu important d’infections. Si on y va trop vite, les courbes vont repartir à la hausse, ce qui retardera le passage en code jaune”, explique une source proche des discussions au journal économique.
La proposition sur la table est de commencer par une obligation de trois jours par semaine, et de l’étendre progressivement, en lien avec le cap fixé par le baromètre pour les autres secteurs.
Les entreprises se montrent de leur côté impatientes de reprendre un rythme plus normal en présentiel. “Si les chiffres continuent à aller dans le bon sens, il ne sera pas possible de justifier des assouplissements pour tout ce qui concerne la vie hors du travail, mais de maintenir le télétravail obligatoire“, prévient l’administrateur délégué de la FEB, Pieter Timmermans, cité par le quotidien économique. Selon lui, il y va du bon fonctionnement des entreprises, en ce début d’année et de la santé mentale des travailleurs.
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