Le gouvernement bruxellois a décidé d’octroyer un subside de 260.000 euros au Centre pour entreprises en difficulté, un service mis en place en 2005 pour aider les chefs d’entreprise à identifier clairement la difficulté à laquelle il est confronté et à s’en sortir avec l’aide d’experts juridiques ou financiers.
Parallèlement à cet accompagnement, annoncé vendredi par Benoît Cerexhe, ministre bruxellois de l’Emploi et de l’Economie, le CED établit un diagnostic et évalue les chances de réussite des dossiers d’entreprises en difficulté qui lui sont soumis, l’objectif final étant de sauver les entreprises qui peuvent l’être, afin de sauvegarder au maximum l’emploi. Le CED propose ainsi à ces indépendants et chefs d’entreprise de réfléchir à de nouvelles pistes de solution pour résoudre structurellement les problèmes qu’ils peuvent rencontrer dans la gestion de leur entreprise (conflits commerciaux, difficultés de trésorerie, soucis de personnel, entente entre associés, etc.).
Depuis début 2010, un nouveau service est venu s’ajouter aux services proposés par le CED : le pro deo social a rejoint les pro deo juridique et comptable déjà proposés par le CED les années passées. Le pro deo social permet à tout entrepreneur en difficulté de profiter gratuitement de conseils et d’informations en matière d’application des législations sociales afin de l’aider à surmonter la situation délicate dans laquelle il se trouve.
Au cours de l’année 2009, le CED a ouvert 803 dossiers (dont 401 pour les pro deo).
Bruxelles débloque 2,1 millions pour les associations d’insertion sociale par le logement
Le gouvernement de la Région bruxelloise a par ailleurs débloqué un subside de 2,1 millions d’euros pour 30 associations oeuvrant pour l’insertion par le logement (AIPL), a annoncé vendredi Christos Doulkeridis, secrétaire d’Etat bruxellois au Logement. Les AIPL sont des associations oeuvrant majoritairement sur le marché locatif, surtout privé, notamment en matière de défense des locataires, d’information, de formation, de montage de projets d’habitat innovants et d’accompagnement de publics fragilisés.
Il en existe cinq types : les associations de première ligne en matière d’accompagnement des locataires précarisés, celles qui disposent de logements qu’elles mettent à disposition de certains publics-cibles, celles qui s’adressent à des groupes-cibles (handicapés, immigrés, sans-abri, etc.), celles qui se spécialisent dans la défense des locataires, telles que les unions de locataires, ou encore celles qui supportent et coordonnent le secteur.
Christos Doulkeridis a souhaité renforcer financièrement ce secteur, qu’il considère comme “un partenaire essentiel dans la lutte contre la crise du logement et contre les conditions difficiles que vivent les ménages les plus précaires sur le marché locatif privé de la Région”, malgré une situation budgétaire difficile.
Deux nouvelles associations reçoivent désormais un financement régional : Fami-Home et Samenlevingsopbouw. La première développe des projets d’habitat solidaire à destination d’un public d’anciens sans-abris, tandis que la seconde mène des projets d’insertion ancrés dans plusieurs quartiers. D’autre part, le secrétaire d’Etat a souhaité accorder un rattrapage d’indexation (+ 4 %) à la plupart des autres associations (25 sur 28).
Trends.be, avec Belga