Belgique: les plus grands licenciements collectifs depuis 2010

L’intention annoncée mardi par Cora de fermer ses hypermarchés début 2026, menaçant 1.779 emplois, placerait la fermeture annoncée des sept magasins de l’enseigne au septième rang de la liste des plus importantes annonces de ce type depuis 2010, selon les chiffres du SPF Emploi, Travail et Concertation Sociale. On trouve surtout dans cette liste des constructeurs automobiles et des chaînes de magasins.
Ford Genk arrive en haut de cette liste. Le constructeur automobile avait annoncé en octobre 2012 la fermeture de son usine limbourgeoise et son intention de licencier collectivement 4.264 personnes.
Suivent la restructuration de Carrefour en 2010 (3.363 pertes d’emplois annoncées dans les hypermarchés) et la fermeture d’Audi Brussels plus récemment (2.920).
Ensuite, l’annonce de la fermeture de l’usine Opel d’Anvers début 2010 a menacé 2.612 emplois, tandis que le plan de transformation de Delhaize avait mis 2500 emplois en péril en 2014.
Le dernier licenciement collectif annoncé avec plus de 2.000 emplois menacés a eu lieu chez Caterpillar-Solar à Gosselies en septembre 2016 (2.101 emplois). Vient ensuite l’annonce faite ce mardi par Cora, qui emploie près de 1.800 personnes.
Au total, il y a eu 14 annonces de licenciements collectifs avec plus de 1.000 emplois menacés depuis 2010.
Plusieurs fois dans la liste
Caterpillar-Solar Gosselies apparaît deux fois dans cette liste. L’entreprise avait déjà annoncé le licenciement de 1.400 personnes en mars 2013.
Le nom de Carrefour apparaît même à trois reprises, avec les 1.301 emplois menacés dans les supermarchés du groupe en 2010 et les 1.233 postes sur la sellette dans les hypermarchés et les services centraux en 2018.
L’annonce de l’intention de procéder à un licenciement collectif constitue le point de départ des négociations entre la direction et les syndicats sur les alternatives possibles. Il se peut dès lors que le nombre d’emplois supprimés soit inférieur à celui annoncé initialement.