“Au fil du gazon” : en visite chez Lano (En images)

Lano. © Raphaël Demaret

Bienvenue sur le terrain synthétique de Lano. Depuis 35 ans, la société tapissière d’Harelbeke, en région de Courtrai, s’est tissée une réputation dans la production de gazon artificiel de qualité. Un produit en plein boom, tant auprès des particuliers que des clubs de sport. L’alchimie industrielle combine fibres en polyéthylène, latex, tests et respect des réglementations. Une ” success story “cousue de fil vert. Par Fernand Letist.

Gazon béni ou maudit ?

En pariant il y a 35 ans sur la production de gazon synthétique à côté de son offre de tapis et moquettes traditionnelles, Lano Carpets a eu le nez fin. Aujourd’hui, l’herbe artificielle a le vent en poupe. N° 2 sur ce créneau, l’entreprise de la région de Courtrai en produit 4 millions de m2 par an dont un million pour le sport, soit 50.000 m2 par jour, principalement destinés aux terrains de football, en Belgique et à l’international.

Sur les 110 millions de chiffre d’affaires annuel, un tiers provient du gazon. Le segment connaît un joli boom et se drape d’un argumentaire durable et responsable, valorisant le fait que le gazon artificiel ne nécessite aucune tonte, aucun arrosage, aucun entretien majeur, etc. Mais le gazon artificiel est également maudit par certains et suscite une certaine polémique car, sur les terrains, il est lesté (en proportions variables) de sable et, surtout, de granules de caoutchouc composées de résidus de pneus. Ces granules ont été soupçonnées d’être cancérigènes.

” Ce risque n’a à ce jour été ni infirmé, ni confirmé “, répond laconiquement, Johan Dewaele. Le conseiller R&D de Lano préfère épingler que ” depuis 20 ans, le gazon synthétique vit une vraie évolution qualitative des polymères de polyéthylène “. ” Cela permet des filaments plus épais, cos-tauds et résilients, ce qui est tout bénef pour nos clients, vu que la qualité des revêtements synthé-tiques est aujourd’hui bien supé-rieure qu’avant mais à un prix bien inférieur “, ajoute-t-il.

Et Lano, crampons belges bien plantés dans son gazon, n’a même pas peur de la concurrence asiatique qui s’accentue. ” Leurs frais de transport mettent leurs produits à un prix quasi équivalent aux nôtres. “

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content