Pour les commerces, la période des fêtes de fin d’année est toujours très chargée. Une part importante de leur chiffre d’affaires est réalisée à ce moment-là. Amazon n’échappe pas à cette règle, que du contraire…
Le géant du commerce électronique qui crée 6.500 temporaires en France pour faire face à l’explosion de commandes et de livraisons en cette période festive.
Une embauche indispensable, explique le directeur des opérations France chez Amazon, Ronan Bolé : “Nous sommes heureux d’accueillir ces nouveaux collaborateurs pendant la saison des fêtes. En nous rejoignant, ils seront des acteurs-clés de la réussite de cette période importante chez Amazon et les garants de la qualité de service que nos clients attendent.“
Des emplois temporaires qui se transformeront pour certains en contrat à durée indéterminée puisqu’Amazon mise aussi sur le recrutement de 1.000 nouveaux employés en CDI d’ici la fin de l’année 2016. Une possibilité confirmée par Monsieur Bolé dans son communiqué : “L’an dernier, à l’issue de la période de Noël, plusieurs centaines d’employés temporaires se sont vus proposer de rejoindre un centre de distribution d’Amazon en CDI. Ce sera à nouveau le cas cette année.“
Si les chiffres de ces engagements, temporaires ou pas, a de quoi donner le tournis, cette annonce n’a pourtant rien de surprenante car il y a peu l’entreprise annonçait vouloir recruter 13.000 personnes en Allemagne et 120.000 travailleurs saisonniers aux Etats-Unis pour la période festive de la fin de l’année.
Et si par le passé, Amazon n’a pas toujours été présenté comme un employeur modèle suite aux polémiques sur les conditions de travail très dures dans cette entreprise et les grèves dans les centres logistiques en Allemagne, l’etailer entend bien montrer patte blanche et se présenter sous son meilleur jour en soulignant dans son communiqué que, pour la France, “les employés des centres de distribution d’Amazon bénéficient de salaires attractifs et de nombreux avantages” et “après 6 mois en CDI, le salaire des employés se situe au-dessus de la moyenne du secteur et plus de 23 % au-dessus du SMIC.” Une manière de rassurer les frileux qui craignent des salaires extrêmement bas.
