Lire la chronique d' Amid Faljaoui
Trois nouvelles positives avant de partir en week-end
Une hirondelle ne fait pas le printemps, c’est sûr, surtout quand l’auteur de cette chronique vous en parle un vendredi 21 janvier. Mais tout de même, j’aimerai que vous partiez en week-end avec 3 nouvelles positives.
La première, c’est que des pays comme l’Espagne et la Grande-Bretagne ont, en quelque sorte, décrété que c’était la fin du Covid-19. Au Royaume-Uni, le Premier ministre vient d’annoncer qu’à partir de la semaine prochaine, il ne recommandera plus le télétravail ni le port du masque ni même de montrer son Pass sanitaire. Quant à l’Espagne, elle envisage de traiter le covid-19 comme une maladie “endémique”, soit comme une grippe saisonnière. C’est plutôt encourageant pour notre propre avenir.
Deuxième bonne nouvelle, si vous voulez épater vos amis ce week-end, dites-leur que le vrai signal d’un retour à la normale sur le plan économique, c’est le fait que le “bund allemand” est redevenu positif ce mercredi. S’ils vous regardent avec des yeux d’autruche tripode, bingo, c’est gagné. Vous avez marqué le coup et gagné leur attention aussi sûrement qu’une vidéo hilarante sur TikTok. En jargon financier, “bund allemand” c’est l’obligation allemande de 10 ans. Autrement dit, c’est l’indicateur clé en Europe pour les taux d’intérêt à long terme. Ce taux influence d’ailleurs indirectement le coût de nos crédits hypothécaires en Belgique. Or, ce taux d’intérêt allemand à 10 ans était négatif depuis 3 ans. A l’époque, cette anormalité signifiait que les investisseurs avaient une confiance aveugle en l’Allemagne et étaient prêts à payer l’Allemagne… pour lui prêter de l’argent. De la pure folie, donc. En redevenant positif cette semaine, même si c’est très légèrement et brièvement, le bund et les marchés financiers nous envoient un message clair : les Etats européens sont en train de tourner la page des taux d’intérêt négatifs. Vous me direz que c’est de l’ordre du symbolique, mais que voulez-vous, les symboles, c’est important. Un “bund” positif montre que les investisseurs estiment que les effets néfastes de la pandémie s’éloignent.
Troisième bonne nouvelle, nous nous rapprochons de l’immortalité. La biotech américaine, Altos Labs, vient de décrocher le titre de la start-up la mieux financée de l’histoire économique en récoltant 3 milliards de dollars pour financer des recherches dont l’objet est “de trouver comment inverser le processus de vieillissement cellulaire” selon Les Echos. Avec l’aide d’un prix Nobel de médecine et, nous dit-on, l’aide financière de Jeff Bezos, propriétaire de la société Amazon et deuxième homme le plus riche de la planète. Ces chercheurs vont donc essayer de nous trouver l’élixir de jouvence. J’aimerai juste rappeler à ces chercheurs ce que disait Woody Allen, à savoir que l’immortalité, c’est long, surtout vers la fin !
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