Que faire des 300 milliards qui dorment sur les carnets d’épargne?

L’épargnant belge se méfie des marchés financiers. Le rendement des comptes épargne a été quasi nul ces dernières années. Si les taux remontent très prudemment, l’inflation atteint des sommets -en juin, elle était de 8,6%. Bref, les quelque 300 milliards d’euros qui dorment sur nos comptes subissent une forte dévaluation.

Le Belge est-il enfin prêt à modifier ses habitudes en matière d’investissements et à ne plus s’appauvrir en laissant son argent sur un compte-épargne ? Schroders, un acteur international en gestion de patrimoine, a demandé à AQ Rate de réaliser un sondage auprès de 1.000 compatriotes.

Le compte-épargne reste le placement préféré de sept Belges sur dix. C’est loin d’être idéal : le compte-épargne a beau être sûr, puisque le système de garantie des dépôts assure l’argent qui y est placé jusqu’à 100.000 euros, l’épargne perd de facto de sa valeur, à cause des taux d’intérêts très bas et de l’inflation galopante.

Un Belge sur quatre ” joue en bourse “, parfois de son propre chef, parfois en confiant la gestion de son portefeuille à un tiers. Ils s’en tirent plus ou moins bien, en fonction de la stratégie choisie. L’immobilier séduit 20% des personnes sondées tandis que 4% se sont tournés vers les cryptomonnaies. Fait à épingler, celles-ci attirent nettement plus les jeunes (-35 ans) : 10%.

L’attrait des fonds de placement varie fortement de région à région. La moyenne nationale est de 50% mais on recense 47% d’investisseurs francophones pour 62% de néerlandophones.

La durabilité, la transparence des entreprises ainsi que l’avis des experts sont considérés plus importants que la rentabilité directe des fonds

Prêts à sauter le pas

Nous sommes les champions du monde de l’épargne mais qu’est-ce qui nous retient d’économiser plus intelligemment ? Le manque de connaissance du contenu des produits d’investissements constitue le principal obstacle. Un sondé sur trois reconnaît disposer de trop peu d’informations fiables. La bonne nouvelle, c’est que 30% des femmes et des jeunes (-35 ans) déclarent vouloir investir dans des fonds, à court terme -une rupture de tendance.

Que faire des 300 milliards qui dorment sur les carnets d'épargne?

La transition énergétique, l’industrie pharmaceutique et les entreprises centrées sur le développement durable ont les préférences de plus de la moitié des personnes interrogées. Les investisseurs jugent la transparence des informations sur les entreprises dans lesquelles ils placent leur argent et la durabilité de celles-ci ainsi que l’avis des experts plus importants que la rentabilité directe des fonds.

” Bien que les consommateurs restent prudents, ils semblent désireux de s’informer et disposés à se risquer dans des fonds. A une condition cruciale : ces fonds doivent correspondre à leurs valeurs et un spécialiste crédible doit leur procurer des conseils fiables “, explique Marie-Noëlle De Greef, Senior Consultant chez Schroders.

Schroders est un gestionnaire de patrimoine qui s’appuie sur un des plus grands réseaux mondiaux du secteur. Plus de 365 managers de portefeuilles et d’analystes se concentrent sur le développement et l’offre de solutions d’investissement transparentes, centrées sur le client

Que faire des 300 milliards qui dorment sur les carnets d'épargne?

Informations importantes : investir comporte des risques de perte en capital. Matériel de marketing. Publié par Schroder Investment Management (Europe) S.A., 5, rue Höhenhof, L-1736 Senningerberg, Luxembourg. R.C.S. Luxembourg: B 37.799

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