Les entreprises qui s’engagent sur la voie de la durabilité ont encore du pain sur la planche

© iStockphoto

Chacun doit apporter sa pierre à l’édifice si l’on veut bâtir un monde meilleur. Cela peut paraître anodin, mais les Objectifs de développement durable formulés par les Nations Unies sont ambitieux. À l’horizon 2030, le développement durable devra être la norme. La Belgique a, elle aussi, approuvé ce programme et doit s’atteler à la tâche.

Ce n’est pas la première fois que les Nations Unies prennent des initiatives afin de promouvoir un agenda commun en matière de développement durable. En 2000, l’organisation internationale avait déjà formulé les “Objectifs du millénaire pour le développement”, qui couraient jusqu’en 2015. L’accent était alors mis sur l’éradication de la pauvreté dans le monde.

17 objectifs en faveur du développement durable

Depuis le 1er janvier 2016, les Objectifs du millénaire pour le développement ont un successeur : les Objectifs de développement durable (ODD). Les Nations Unies ont défini 17 objectifs ambitieux pour un développement plus durable aux quatre coins du monde d’ici 2030. “Les 193 États membres de l’ONU ont adopté cet agenda et déploieront leurs propres initiatives pour atteindre ces objectifs”, explique Peter Wollaert, directeur général de Cifal Flanders.

“Il s’agit d’un plan d’action pour la paix et la sécurité, la lutte contre la pauvreté et la faim, la protection de l’environnement, l’innovation industrielle et le travail décent. Ces objectifs nous amènent aussi à conclure de vastes partenariats internationaux pour parvenir au développement durable au sens large du terme.”

Les entreprises qui s'engagent sur la voie de la durabilité ont encore du pain sur la planche
Les différents niveaux de pouvoir ont leur part de responsabilité, tout comme la société civile.

Responsabilités des entreprises

La Belgique a, elle aussi, du pain sur la planche. Peter Wollaert : “Les différents niveaux de pouvoir ont leur part de responsabilité, tout comme la société civile. Pensez aux organisations chargées de la coopération au développement. Mais les entreprises ont également fort à faire. Stimuler l’innovation, produire et consommer de manière responsable, prendre des mesures de bonne gouvernance et de lutte contre la corruption, envisager l’agenda climatique dans son ensemble… Autant de domaines auxquels les entreprises peuvent largement contribuer.”

Peter Wollaert
Peter Wollaert© Stefan Dewickere

Lire aussi : BNP Paribas Fortis : “Nous voulons avoir un impact positif”

Les entreprises peuvent prendre différentes mesures. “À commencer par payer des impôts justes en tant que société, par exemple. Ou par appliquer les principes de la gouvernance d’entreprise”, explique Wollaert. “Cela passe évidemment aussi par une consommation durable d’eau et d’énergie, par la collaboration avec l’économie sociale et par la mise en oeuvre d’une politique en matière de diversité. Les actions mises en place dans le cadre de l’économie circulaire constituent un autre pas dans la bonne direction. Sans oublier un traitement efficace des réclamations des clients et un code éthique, qui contribuent aussi assurément au développement durable.”

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content