Investir est-il réservé aux gens riches et intelligents ?

D’après une étude, le seuil à l’investissement reste relativement élevé pour plus de 60% de la population belge.

Dans le cadre d’une étude représentative, NN Investment Partners a cartographié l’ADN de l’investisseur belge. Il ressort de cette étude qu’en dépit des taux d’intérêt extrêmement bas sur les comptes d’épargne, 15% seulement des Belges possèdent des produits de placement. Leur profil ? Principalement des hommes un peu plus âgés, avec un niveau de formation supérieur et un statut professionnel élevé. Ce profil est encore plus tranché pour les investisseurs en fonds. Cela signifie-t-il que le Belge considère l’investissement comme quelque chose de réservé aux gens ‘riches et intelligents’ ?

Un groupe un peu plus important, qui représente environ 22% de la population, déclare ne pas être opposé à l’idée d’investir, mais être temporairement empêché de le faire pour diverses raisons. Ces personnes estiment le risque trop élevé et le rendement trop faible. Cette perception résulte de connaissances insuffisantes et d’une confiance limitée dans l’indépendance des banques. Dans certains cas, cette aversion peut aussi être expliquée par l’âge. Les personnes plus jeunes disposent de moins de moyens financiers, ont encore des enfants à élever et ont souvent un prêt hypothécaire à rembourser.

22% de la population perçoivent le risque des produits de placement comme trop élevé, et le rendement comme trop faible.

Canaux de communication alternatifs nécessaires

Pour une grande partie de la population, le seuil à l’investissement reste relativement élevé, a fortiori pour les placements dans des fonds. Plus de 60% ne sont pas du tout réceptifs à l’investissement. Il s’agit principalement de personnes à qui il ne reste tout simplement pas d’argent à la fin du mois et pour qui investir n’est logiquement pas envisageable. Ce groupe disposant de ‘capitaux insuffisants’ comprend principalement des personnes plutôt peu qualifiées et sans activité professionnelle.

On retrouve ce même profil dans le groupe des ‘non impliqués’, où les femmes sont cependant majoritairement représentées. Ces personnes déclarent déléguer la gestion de leurs capitaux à quelqu’un d’autre. Dans presque la moitié des cas, il s’agit du partenaire.

Une troisième et dernière catégorie est le groupe des ‘non intéressés’. Leurs connaissances en matière de produits de placement sont très limitées et ils ne semblent pas non plus désireux de les améliorer. Leur méfiance à l’égard des banques est beaucoup trop grande pour cela. Pour convaincre ces personnes de franchir le pas vers le placement, il est nécessaire de développer des canaux de communication alternatifs.

Illustration : quel est le profil des investisseurs ?

Investir est-il réservé aux gens riches et intelligents ?

Source: NN Investment Partners

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