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Le pire de la crise serait derrière nous

Une hirondelle ne fait pas le printemps. En ces temps moroses, je ne résiste cependant pas au plaisir de partager avec vous un sentiment encore diffus, mais qui se propage au sein de la confrérie des experts économiques : le pire de la crise serait derrière nous !

Une hirondelle ne fait pas le printemps. En ces temps moroses, je ne résiste cependant pas au plaisir de partager avec vous un sentiment encore diffus, mais qui se propage au sein de la confrérie des experts économiques : le pire de la crise serait derrière nous !

La bonne nouvelle vient d’abord des Etats-Unis, un pays où le taux de chômage commence à baisser – ce taux est passé de 10% en 2009 à environ 8% aujourd’hui. C’est encore trop, mais la tendance est bonne. Un récent sondage auprès des grands patrons américains montre que ceux-ci espèrent augmenter leur force de travail de 2% en 2012, ce qui est très bon pour l’emploi local, donc pour le moral des gens, et donc c’est bon pour l’économie !

Par ailleurs, les 500 plus grandes firmes américaines sont gorgées de cash. On parle de 1000 milliards de dollars qui n’attendent qu’à se déverser dans de nouvelles activités ou dans des opérations de fusions ou rachat d’entreprises. C’est en partie ce qui explique que la Bourse américaine est quasi euphorique depuis des mois. Wall Street a même retrouvé ses niveaux d’avant la crise des subprime, c’est dire le chemin parcouru ! Et donc, le sentiment dominant chez certains économistes, c’est que le 750 milliards de dollars déversés dans l’économie américaine via la planche à billets, sans compter la politique de taux d’intérêt à zéro pour cent commence – enfin – à donner ses fruits !

Et l’Europe, direz-vous, vous parlez d’un début de sortie de crise, mais ici, c’est la dette publique et la Grèce qui fait encore la une des journaux ! Oui, tout cela est vrai, et l’Europe a encore du chemin à parcourir. Mais la BCE a évité le pire, çàd la faillite du système bancaire européen. Son nouveau président a donné des liquidités aux banques européennes – on parle de 1000 milliards d’euros – que ces banques paient aux taux de 1% çàd rien. Le résultat de cette inondation monétaire, c’est que le banques reprennent des couleurs, et qu’elles prêtent une partie de cet argent aux pays endettés de l’Europe du sud.

Et donc, ces pays peuvent maintenant se refinancer à des taux plus raisonnables – c’est donc un mieux – bien entendu, tout n’est pas parfait, les tensions sur l’Iran et donc le pétrole peuvent faire capoter l’économie mondiale – mais nous n’en sommes pas encore là. Il était tentant, comme le font déjà certains économistes, d’essayer de rassurer nos citoyens en se focalisant pour une fois sur ce qui va mieux et non pas comme on le fait trop souvent sur ce qui ne va pas.

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