Dominique Leroy regrette la “perception qui a été créée” par la vente de ses actions

Dominque Leroy

La CEO de Proximus Dominique Leroy regrette la “perception” qui a été créée par la vente de ses actions Proximus, un peu plus d’un mois avant l’annonce de son départ de l’entreprise semi-publique pour rejoindre la concurrence, a-t-elle indiqué dimanche dans un communiqué transmis à l’agence Belga.

“Un CEO d’une entreprise cotée en bourse n’a que peu de périodes dans l’année où il peut traiter ses actions sur le marché”, se justifie-t-elle. “Après la publication des résultats du deuxième trimestre, le 1er août 2019 était la première date à laquelle de nouvelles transactions m’étaient autorisées. J’ai donc donné fin juillet instruction à la banque de vendre des actions Proximus à cette date, ce qui a été effectué, avec comme il se doit, notification au régulateur le 5 août et publication sur son site le 6 août.”

Mme Leroy affirme qu’à cette date, elle n’avait pas décidé de quitter Proximus. “J’étais en discussion sur le renouvellement de mon contrat avec Proximus et en conversation avec diverses parties externes, dont KPN”, indique-t-elle.

Je comprends qu’a posteriori, ce timing puisse créer la perception que j’ai procédé à cette vente juste avant et à cause de mon départ. Je regrette que cette perception puisse avoir été créée car ceci n’est pas en ligne avec mes valeurs d’intégrité et de transparence qui sont essentielles pour moi”, argue-t-elle.

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