Quand les politiques ne payent pas les droits d’auteur

Certains candidats aux élections communales utilisent des chansons originales pour leurs clips électoraux. La Sabam ne leur réclame pas de droits d’auteur.

La campagne pour les élections communales du 14 octobre prochain est lancée. Sur le web, les clips électoraux les plus loufoques font le buzz. Celui d’Action citoyenne à Peruwelz, tourné sur l’air de Kiss Me Forever de Julien Doré, a déjà été visionné à plus de 50.000 reprises sur Youtube.

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Carton aussi pour le ministre bruxellois de l’Economie Benoît Cerexhe, dont le lipdup, utilisant la chanson Toi+Moi de Grégoire, a reçu plus de 22.000 visites.

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Ces deux ovnis utilisent des mélodies originales. Logiquement, leurs concepteurs devraient donc s’acquitter des droits d’auteur. Or, surprise : la Sabam, qui perçoit ces droits au nom des artistes, n’en réclame jamais aux politiques durant les campagnes électorales ! Cette décision a été prise il y a une vingtaine d’années. Elle se justifie par le fait que les règlements de comptes entre partis entraînent un grand nombre de plaintes à traiter, pour un résultat minime en termes de perception, nous explique-t-on à la Sabam.

Tant pis pour Grégoire et Julien Doré !

Gilles Quoistiaux

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