Le pétrole ouvre au dessus de 50 dollars à New York

Les prix du pétrole ont ouvert en forte hausse jeudi à New York, soutenus par l’action de la Réserve fédérale américaine, qui va intervenir massivement afin d’améliorer les conditions de fonctionnement des marchés financiers.

Les prix du pétrole ont ouvert en forte hausse jeudi à New York, soutenus par l’action de la Réserve fédérale américaine, qui va intervenir massivement afin d’améliorer les conditions de fonctionnement des marchés financiers.

Vers 13H10 GMT, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de “light sweet crude” pour livraison en avril s’échangeait à 51,73 dollars, en hausse de 3,59 dollars par rapport à son cours de clôture de mercredi.

La Réserve fédérale “sauve les partisans d’une hausse des prix du pétrole d’un rapport largement baissier publié par le département à
l’Energie”, a constaté Phil Flynn, d’Alaron Trading.

Mercredi, le baril avait terminé en baisse, pénalisé par une
progression des stocks hebdomadaires de pétrole aux Etats-Unis, avant que dans les échanges électroniques il ne reparte à la hausse au son des annonces de la Fed.

Les réserves de brut ont progressé de 2 millions de barils la deuxième semaine de mars, soit deux fois plus qu’attendu, à 353,3 millions de barils. Les stocks d’essence ont augmenté de 3,2 millions de barils, alors qu’une baisse était attendue, et ceux de produits distillés de 100.000 barils.

“Le département à l’Energie montre que la demande de pétrole et
d’essence est mauvaise, reflétant la même faiblesse économique qui a poussé la Fed à prendre des mesures spectaculaires”, injectant des centaines de milliards dans les bons du Trésor et les titres adossés à l’immobilier, a souligné Phil Flynn.

Les mesures de la Fed ont par ailleurs grandement affaibli le dollar, ce qui a aidé à soutenir les échanges sur le marché du pétrole.

Avec le prix du baril au-dessus des 50 dollars, les investisseurs
écartaient, au moins pour l’instant, l’état d’un marché où la demande ralentit et les stocks s’accumulent.

La demande pétrolière pourrait baisser encore, a affirmé cette semaine dans un entretien à l’AFP Nobuo Tanaka, le directeur général de l’Agence internationale de l’énergie (AIE)

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