Recherche 6,6 milliards de nouvelles taxes, désespérément…
15,4 milliards d’euros d’économies et 6,6 milliards de nouvelles recettes, donc de nouvelles taxes : tel serait le menu financier de Bart De Wever d’ici à 2015. L’informateur rencontre les mutuelles aujourd’hui, les syndicats demain et les présidents de parti jeudi et vendredi.
L’informateur Bart De Wever (N-VA) cherche un “mélange sain” d’économies supplémentaires et de nouvelles taxes pour dégager 22 milliards d’euros d’ici 2015. Cela revient, semble-t-il, à 70 % d’économies et 30 % de nouvelles recettes, écrit De Standaard mardi.
Cela se traduirait donc en 15,4 milliards d’euros d’économies et 6,6 milliards de nouvelles recettes. Celles-ci devraient être générées par de nouvelles taxes, même si les parties se sont déjà prononcées contre de nouveaux impôts sur le travail.
Bart De Wever reçoit les mutuelles aujourd’hui mardi (lire ci-après). Demain mercredi, il rencontrera les syndicats, puis les présidents de parti jeudi et vendredi. Il ne devrait pas rencontrer le Vlaams Belang, la Lijst Dedecker ni le Parti populaire.
L’informateur De Wever rencontre les représentants des mutualités
L’informateur Bart De Wever consacre donc sa journée de mardi à rencontrer les représentants des mutualités. Se succéderont ainsi au 10, rue de la Loi, les dirigeants des mutualités chrétiennes, neutres, libérales, libres et enfin socialistes.
Après sa rencontre avec l’informateur, Marc Justaert, président de l’Alliance nationale des mutualités chrétiennes, s’est dit convaincu qu’il était possible de réaliser des économies dans le secteur des soins de santé au cours des prochaines années. Le système doit rester payable pour le patient, accessible et offrir des services de qualité mais une meilleure gestion, une diminution de l’offre et la réduction de la consommation de médicaments sont des pistes qui doivent permettre de diminuer les dépenses.
Selon Marc Justaert, il existe par exemple une surcapacité de lits d’hôpitaux ainsi que de centres en tout genre : “Nous devons bien évaluer ce qui est nécessaire. Il ne faut pas un hôpital à chaque coin de rue !”
Le patron des mutualités chrétiennes a par ailleurs refusé de se prononcer sur la norme de croissance. Pour lui, il s’agit d’un problème politique et budgétaire. Il n’a pas exclu l’idée de retenir une norme plus basse tout en ajoutant que cela ne peut se faire au détriment des patients.
S’il n’est pas opposé à l’idée d’une régionalisation des soins de santé, Marc Justaert a rappelé que son organisation défend un système solidaire. Certaines anomalies peuvent cependant être supprimées et certaines compétences mieux exercées par une meilleure coordination.
Trends.be, avec Belga
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