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Pourquoi les éditeurs de jeux vidéo ne jurent plus que par le numérique

Les éditeurs de jeux vidéo jubilent. Leur chiffre d’affaires est de plus en plus porté par la dématérialisation de ces jeux.

Les éditeurs de jeux vidéo jubilent. Leur chiffre d’affaires est de plus en plus porté par la dématérialisation de ces jeux. Qu’il s’agisse de jeux sur votre smartphone, sur votre iPad, de jeux sociaux qui, par définition, sont numériques, ou même de jeux sur un PC ou une console, tous les grands éditeurs parient aujourd’hui sur le digital. C’est le nouvel eldorado.

Prenez le cas du leader mondial. Electronic Arts vient d’annoncer que les jeux numériques représentent déjà 30 % de ses revenus et passeront d’ici la fin de l’année les 40 %.

Cette industrie des jeux vidéo, je m’empresse de le dire, ne concerne pas que les jeunes adolescents mais aussi énormément d’adultes. C’est même un business très important : on parle de 52 milliards d’euros qui pourraient passer d’ici quatre ans à 78 milliards d’euros !

En quoi le passage au numérique est-il de nature à réjouir les éditeurs de jeux vidéo ? Parce que les jeux physiques nécessitent de payer des royalties au fabricant de consoles, que cela implique des frais de logistique, de stocks, de remise accordée au distributeur, j’en passe et des meilleures. La dématérialisation des jeux permet de s’affranchir de tous ces coûts.

Chose importante, la dématérialisation des jeux permet d’inventer des modèles économiques très rentables. Le modèle qui marche le mieux, en ce moment, est le free to play. Cela consiste à laisser l’utilisateur jouer gratuitement au jeu mais en le faisant payer pour, par exemple, rester en vie ou en lui permettant d’évoluer dans le jeu en achetant, par exemple, des objets comme des armes ou de l’énergie ou que sais-je encore.

Bref, ce sont des micro-transactions qui sont populaires au sein des réseaux sociaux. Inutile de dire que ce genre de modèle peut s’avérer très rentable pour les éditeurs de ces jeux vidéo. Le free to play génère des marges de 50 %. Voilà pourquoi les éditeurs de jeux vidéo ne jurent plus que par le numérique.

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