Syndicats et employeurs: le gouvernement doit établir un accord social

Comme attendu, les partenaires sociaux n’ont pas pu parvenir, mercredi, à l’unanimité sur l’accord salarial proposé par le gouvernement fédéral. Le gouvernement a donc les clés en main. Syndicats et employeurs sont prêts à négocier sur d’autres sujets, tels que le salaire minimum et les mesures de fin de carrière, a-t-on appris auprès des partenaires sociaux.

Le gouvernement De Croo est parvenu à un accord salarial la semaine dernière. Le dossier s’était retrouvé sur la table du gouvernement après l’arrêt des pourparlers entre les syndicats et les employeurs. Le gouvernement maintient une marge salariale de 0,4% en plus de l’index. Les secteurs ou entreprises qui ont réalisé de bonnes performances durant la crise du coronavirus peuvent cependant octroyer une prime allant jusqu’à 500 euros nets sous la forme d’un chèque de consommation.

L’accord gouvernemental a été soumis aux partenaires sociaux en tant que “proposition de médiation”. Ils se sont réunis mercredi au sein du Groupe des Dix, leur plus haute instance consultative, pour formuler une réponse. Mais les syndicats et les employeurs ne parviennent pas à une position unifiée. Cela signifie donc qu’il appartient au gouvernement de prendre la décision.

Il y a eu des résistances, notamment du côté des syndicats. Marc Leemans, président du syndicat chrétien CSC, a déclaré mercredi que le syndicat envisageait des mesures juridiques contre la loi sur la norme salariale et l’arrêté royal qui déterminera la marge maximale de 0,4%.

Dans une seconde réponse au gouvernement, les partenaires sociaux déclarent qu’ils sont prêts à discuter d’autres questions, telles que le salaire minimum, la pension complémentaire, les heures supplémentaires et les fins de carrière.

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