Sortie du nucléaire : les “fortes préoccupations” des organisations d’employeurs persistent

CENTRALE DE DOEL D'ici le 30 novembre au plus tard, le gouvernement De Croo doit confirmer - ou pas - la fermeture de tous les réacteurs nucléaires en 2025. © BELGA IMAGE

“Les fortes préoccupations des entreprises concernant la sécurité d’approvisionnement, le prix, la dépendance géopolitique et le caractère durable de notre approvisionnement énergétique demeurent inchangées”, réagissent jeudi les organisations d’employeurs, dont la FEB. “Le report de la décision définitive au printemps 2022 ne dissipe pas ces inquiétudes.”

Le gouvernement fédéral a trouvé jeudi matin un accord sur le dossier de la sortie du nucléaire. Le scénario A, soit la fin des réacteurs nucléaires actuels en 2025, est “renforcé” mais 100 millions d’euros seront investis dans la nouvelle technologie nucléaire et le scénario B, soit la prolongation de deux centrales, n’est pas exclu.

Alors que les deux scénarios cohabitent, les employeurs demandent explicitement “que toutes les pistes soient étudiées et préparées de manière approfondie”.

Par ailleurs, ces organisations d’employeurs soutiennent la décision du comité ministériel restreint (“kern”) d’envisager le recours aux nouvelles technologies nucléaires (SMR ou petits réacteurs modulaires) “et demandent que cette possibilité soit ancrée légalement”.

Mais ils demandent enfin “une forte augmentation de la part des énergies renouvelables” dans la production énergétique “et la création d’un cadre adéquat à cet effet aux niveaux fédéral et régional”.

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