SNCB: 2023 et 2024 seront difficiles, reconnaît Gilkinet

Georges Gilkinet

Les deux prochaines années seront difficiles pour la SNCB, a reconnu jeudi le ministre de la Mobilité, Georges Gilkinet, en réponse à une série de questions à la Chambre, après l’audition la veille de la patronne de l’entreprise ferroviaire, Sophie Dutordoir, en commission.

Dans le cadre des discussions budgétaires, le vice-Premier Ecolo a obtenu 3 milliards d’euros supplémentaires sur dix ans qui s’ajoutent aux 3,2 milliards de dotation annuelle garantis aux entreprises ferroviaires. “Ces moyens supplémentaires seront partie intégrante des contrats de gestion à conclure d’ici la fin de l’année et engageront donc contractuellement les prochains gouvernements. Ils sont solides et robustes”, a souligné M. Gilkinet.

Devant la commission de la Mobilité, Mme Dutordoir a toutefois expliqué que sa société avait été contrainte de reporter aux années suivantes un certain nombre d’investissements prévus pour 2023-2024 à la suite du conclave budgétaire. Selon elle, il y a un différentiel de 808 millions d’euros par rapport à ses attentes.

À entendre le ministre, la situation sera corrigée dès 2025. À partir de là, le trajet financier de la SNCB correspondra à ses demandes, tant sur le plan opérationnel, que sur celui des investissements.

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