Prix de l’énergie: “Si nous n’avions rien fait, le plein coûterait 10,5 euros de plus”

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Le ministre des Finances, Vincent Van Peteghem, a défendu mercredi à la Chambre les mesures prises par le gouvernement fédéral pour aider les ménages face à la flambée du prix de l’énergie. Interpellé par l’opposition durant le débat sur l’ajustement du budget 2002, il a notamment insisté sur la baisse des accises sur le carburant, tout en rappelant qu’il était partisan d’en faire encore plus.

“Essayez d’être honnête: 10,5 euros pour un plein complet, voilà ce que représente la baisse des accises. Peut-être que ce n’est pas maximal mais vous ne pouvez pas dire que l’on n’a rien fait. C’est une mesure très importante pour les gens qui ont besoin de leur voiture pour aller au travail, conduire les enfants à l’école, etc.”, a-t-il lancé.

Le ministre CD&V a également contesté que l’Etat s’enrichisse. Si l’augmentation du prix du carburant représente 300 millions d’euros de gains en un an, les mesures prises pour atténuer la flambée du prix coûte quelque 300 millions par trimestre aux finances publiques, a-t-il expliqué.

Le PTB, qui réclame un prix d’1,4 euro par litre de carburant, s’est inquiété de la durée des mesures de soutien décidées par le gouvernement. Samedi, celles-ci ont été prolongées jusqu’à la fin de l’année. Et elles le seront tant que la situation l’exige, a assuré le chef de groupe CD&V, Servais Verherstraeten. “Et s’il le faut, si cela dépend de nous, on fera des efforts supplémentaires”, a-t-il ajouté.

Les chrétiens-démocrates souhaitent réduire les accises sur le carburant au minimum européen.

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