Pour ou contre la mort de l’euro ?

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Ni l’un ni l’autre… ou un peu des deux : telle pourrait être la conclusion, des plus ambiguës, d’un sondage mené pour le New York Times. Car si les Européens n’aiment pas vraiment leur monnaie unique, ils ne veulent pas l’abandonner.

“Ni avec toi, ni sans toi”, c’est un peu le sentiment face à l’euro des habitants de cinq pays européens, dont la Grèce, deux ans après le début de la crise de la dette qui plombe l’économie du Vieux Continent, d’après un sondage publié mardi par le New York Times. Le sondage a été réalisé entre le 17 mars et le 16 avril auprès de 1.000 personnes environ dans chaque pays.


“Malgré les troubles financiers qui secouent l’Europe, une majorité des habitants des cinq pays sondés préfère garder la monnaie unique, de 52 % en Italie à 71 % en Grèce”, d’après ce sondage réalisé également en Allemagne, France et Espagne par le projet Global Attitudes du Pew Research Center.


La Grèce, pays qui risque de sortir de la zone euro, est l’exemple même de cette contradiction, écrit le New York Times : “C’est là que les sondés ont eu le plus tendance à dire que leur pays avait été affaibli par l’intégration européenne. Et leur soutien à l’euro y est le plus fort, selon l’enquête, peut-être un signe de la tendance de leur vote au moment où de nouvelles élections parlementaires sont prévues pour le 17 juin.”


Le soutien aux programmes d’aides dans les pays les plus touchés par la crise a divergé d’une manière qui semble aller à l’encontre des idées préconçues : le sondage a mis en évidence que 49 % des Allemands sont en faveur de ces programmes, en hausse par rapport aux 42 % de réponse à la même question voici un an. En France, à l’inverse, le soutien à ces programmes d’aide a chuté à 44 %, contre 53 % au printemps 2010.


Trends.be, avec Belga

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