Plan taxi: Vervoort travaille à un texte tenant compte des décisions de Justice mais aussi de “l’intérêt strict des travailleurs”

Dans le dossier des chauffeurs LVC mis à pied par la décision d’Uber d’arrêter, vendredi dernier, sa plate-forme, le ministre-président bruxellois Rudi Vervoort travaille à une solution temporaire ne contredisant pas les décisions de Justice dans ce dossier et prenant en compte “l’intérêt strict des travailleurs”. M. Vervoort l’a annoncé lors d’un entretien accordé au quotidien Le Soir et publié jeudi.

Selon M. Vervoort, cette solution temporaire “s’intègre dans l’esprit de la réforme du secteur”, qu’elle anticipe. Ce n’est pas la même que celle avancée dans la proposition d’ordonnance dite ‘sparadrap’, soutenue par quatre formations de la majorité, avec laquelle le ministre-président bruxellois dit avoir une difficulté. “Elle rentre dans le raisonnement d’Uber, et balaie tout ce que la Justice a dit jusqu’ici”. “Et puis, voter un texte qui n’est pas béton sur le plan juridique. C’était assez clair, à aucun moment on n’a dit qu’on allait voter”, a-t-il précisé faisant allusion à l’attitude de la composante PS de la majorité.

Pour M. Vervoort, le cadre de référence dans le dossier de la réforme de l’ordonnance taxi-LVC, est et reste le contenu de l’accord de majorité sur ce point. “Il a été signé, j’entends l’appliquer loyalement. Ça peut déplaire mais c’est comme ça. Là-dessus, je ne transige pas. L’accord nous lie tous”, a-t-il ajouté, concernant la majorité gouvernementale en Région bruxelloise.

Toujours selon Rudi Vervoort, après la montée d’adrénaline du week-end et des premiers jours de la semaine, “on est plutôt dans une phase d’apaisement”

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