Métaux, combustibles, plastique… Ces produits qui rendent la Belgique très dépendante de l’étranger
La Belgique est en état de dépendance à l’étranger pour 158 produits d’importance stratégique, ressort-il d’un rapport du SPF Économie, commandé par le ministre de l’Économie Pierre-Yves Dermagne (PS) et cité dans L’Echo jeudi.
Afin de cartographier cette dépendance, le SPF Économie s’est penché en détail sur les importations de la Belgique, en particulier celles provenant des pays non membres de l’Union européenne.
En ce qui concerne les produits, le SPF en relève 158 qui sont d’importance stratégique et pour lesquels nous sommes dépendants. Ce sont principalement des produits chimiques, des métaux, des combustibles, des matières plastiques et du caoutchouc.
Les principaux fournisseurs de la Belgique pour ces importations en valeur sont Singapour, les États-Unis et la Russie, tandis qu’en nombre ce sont les États-Unis (pour 135 produits sur 158), le Royaume-Uni (pour 125 produits sur 158) et la Chine (pour 114 produits sur 158).
Au niveau sectoriel, “l’industrie belge dépend essentiellement d’intrants issus des autres pays membres de l’Union européenne, toutefois 38% de nos importations sont d’origine hors Union européenne, dont 9% de l’Asie du Sud et du Sud-Est”, souligne ce rapport.
Parmi les secteurs particulièrement tributaires de l’étranger, le document épingle ceux de la métallurgie, du textile, de la fabrication d’équipements électriques ou encore de la cokéfaction.