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“Même en Russie, les nouvelles sont bonnes”

Lire la chronique d' Amid Faljaoui Amid Faljaoui, directeur des magazines francophones de Roularta.

Et si c’était le journal des bonnes nouvelles aujourd’hui ? Même en Russie, les nouvelles sont bonnes. Si, si !

Et si c’était le journal des bonnes nouvelles aujourd’hui ? Même en Russie, les nouvelles sont bonnes. Si, si ! Plutôt que de s’alarmer sur la mobilisation d’une partie de la population russe pour aller faire la guerre en Ukraine, l’opinion publique occidentale ferait mieux de se focaliser sur les dizaines de milliers de Russes qui ont pris d’assaut les aéroports du pays pour partir à l’étranger. Dailleurs, les tickets des agences de voyage ont littéralement flambé.

Une première mobilisation civile depuis la Seconde Guerre mondiale, qui, en plus, ne soulève pas l’enthousiasme du peuple russe. Ce n’est pas bon signe selon l’agence d’information financière Bloomberg.

A leur époque, Adolf Hitler et Benito Mussolini n’avaient eu aucun souci pour trouver des volontaires, c’est bien un signe qu’entre le discours de Poutine et la réalité du terrain, il y a un grand écart.

Même démarche pour sa menace nucléaire. Là encore, la plupart des experts pensent qu’il s’agit d’un bluff pour diverses raisons. Mais, c’est vrai que le locataire de la Maison Blanche ne peut pas se permettre de juste croiser les doigts. C’est la raison pour laquelle l’agence financière Bloomberg croit savoir que Joe Biden se dit que pour sauver sa propre peau Poutine serait capable du pire.

Joe Biden a donc sûrement des plans pour opérer un changement de régime pour éviter l’escalade nucléaire. Bloomberg pense que le président américain aurait fait passer le message en privé à Poutine. En langage de rue, ça pourrait donner quelque chose du genre, “déconne pas sinon quelqu’un dans ton entourage va t’éliminer physiquement”.

Et puis l’autre bonne nouvelle, c’est l’interview récente d’Al Gore, l’ancien vice-président des Etats-Unis à mes confrères des Echos. Vous savez que si vous cherchez des informations positives, il ne faut surtout pas les chercher du côté de nos politiques, ni des économistes en ce moment. Ils ont le nez dans le guidon, et sur ce plan, les nouvelles ne sont pas bonnes. En revanche, et c’est ça le rôle de quelqu’un comme Al Gore, c’est de nous permettre de voir plus loin, à l’horizon de nos enfants. Et là, son interview est franchement jouissive. D’abord, il rappelle que les énergies renouvelables sont les énergies de la liberté, ce sont elles qui nous permettront d’être indépendants de quelqu’un comme Poutine. Quant à ceux qui estiment que la transition énergétique traine un peu et coûte cher, Al Gore rappelle qu’il faut d’abord se demander ce que coûterait de ne pas décarboner le monde.

Le coût de l’inaction selon lui est tout simplement incalculable. Pour le reste, il estime que nous avons tout ce qu’il faut pour réduire nos émissions de gaz à effet de serre de 50% au cours des 8 prochaines années. Pour les 50% restants, Al Gore estime que les technologies sont déjà là, mais qu’elles doivent être perfectionnées et développées. “Nous avons le temps de le faire, je suis optimiste” déclare-t-il. Les neurologues vous le diront : nos yeux ne voient et nos oreilles n’entendent que ce que notre cerveau attend. Nourrissons donc notre cerveau par des nouvelles positives, et il y en a, il faut juste les chercher.

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