Les partis présentent leurs recettes pour relancer la croissance économique

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L’arrivée au pouvoir en France du socialiste François Hollande a eu un “impact majeur” sur le débat à propos de la croissance économique, s’est réjouie dimanche la vice-Première ministre Laurette Onkelinx (PS) lors d’un débat télévisé sur la relance économique qui a mis en évidence les différentes sensibilités en présence au sein des partis francophones du gouvernement fédéral ainsi qu’entre patronat et syndicats.

“Il faut un grand investissement sur l’emploi et notamment l’emploi des jeunes”, a préconisé Mme Onkelinx lors de l’émission Mise au Point de la RTBF-télévision, en citant le taux de chômage chez les jeunes, qui se situe à 22,4%.

La ministre des Affaires sociales s’est déclarée favorable à un soutien accru aux petites et moyennes entreprises (MPE), créatrices d’emplois.

Un principe également défendu par le vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères, Didier Reynders (MR). “Ce qu’il faut faire maintenant, c’est soutenir les PME. Et des mesures de pouvoir d’achat pour les uns, des mesures de réduction de charges pour les autres”, a-t-il ajouté, défendant la politique “équilibrée” menée, selon lui, par le gouvernement.

Il a également plaidé pour une accélération de certains grands investissements publics. “En Europe comme en Belgique, je crois que l’on peut accélérer les politiques d’investissement. Les moyens sont là, la Banque européenne d’investissement (BEI) peut agir, financée par la Banque centrale (européenne, la BCE)”, a-t-il dit.

Il a une nouvelle fois cité comme investissements possibles le RER, le métro bruxellois et le ring d’Anvers.

La vice-Première CdH, Joëlle Milquet, a pour sa part défendu l’indexation automatique des salaires, souvent dénoncée par les instances internationales et le patronat. “On n’y a pas touché et on n’y touchera pas”, a-t-elle lancé.

Trends.be, avec Belga

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