Les anti-euro ont perdu de la voix, se félicite Draghi

Mario Draghi © Reuters

Le président de la Banque Centrale Européenne, Mario Draghi, a estimé lundi que la voix des anti-euro, très porteuse il y a un an après le Brexit, ne représentait aujourd’hui à peine plus que “des chuchotements”.

En ouverture de la quatrième édition du forum annuel de la BCE à Sintra, près de Lisbonne, Mario Draghi a souligné “la grande différence” du climat économique et politique par rapport à celui qui entourait la conférence il y a un an, alors que le Royaume-Uni venait tout juste de se prononcer, via un référendum, en faveur du Brexit.

“J’avais parlé de +tristesse+ et nous avions en outre une croissance faible et une grande incertitude politique (…) Les anti-euro, opposants au projet européen, bien que représentant toujours la minorité des citoyens en Europe, donnaient de la voix comme jamais”, a rappelé le banquier italien. “Depuis la majorité silencieuse en Europe a retrouvé sa voix: l’horizon économique s’est amélioré et les cris en faveur de la disparition de l’Union Européenne et de l’euro sont désormais à peine plus audibles que des chuchotements”, a-t-il estimé.

Si les problèmes économiques de la zone euro n’ont pas tous disparu, la croissance “est désormais plus robuste”, dans la mesure aussi où “la politique monétaire a joué son rôle” pour soutenir l’économie, a poursuivi le premier gardien de l’euro.

Le problème auquel est confronté la zone euro tient aux scories laissées par la crise financière. La productivité n’augmente plus comme auparavant, et ce surtout dans le contexte d’une société vieillissante, a-t-il dit.

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