Le taux de chômage en baisse pour la première fois depuis avril

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Le taux de chômage en Belgique s’élevait à 6,3% au mois de septembre, contre 6,8% en août. Il s’agit de la première baisse depuis avril, selon les chiffres provisoires de l’office belge de statistique Statbel publiés lundi.

Le taux de chômage BIT (personne sans emploi, qui en cherche activement et est disposée à commencer à travailler dans un délai de deux semaines) des 15 à 64 ans, qui affichait encore une tendance baissière durant les mois de mars et d’avril, a commencé à augmenter à partir du mois de mai. En juillet, le taux de chômage BIT a brusquement augmenté, passant de 5,4% à 6,7%. En août, ce chiffre avait encore légèrement augmenté pour atteindre 6,8 %, mais en septembre, il est retombé à 6,3 %. Néanmoins, il reste bien supérieur au niveau de septembre de l’année dernière où 5,6% de la population active était alors au chômage.

Concernant la répartition: le taux de chômage des 15-64 ans s’élève à 15,1% à Bruxelles, 4,0% en Flandre et 7,5% en Wallonie.

Le taux d’emploi des 20-64 ans est estimé à 70% en septembre, contre 68,5% en août de cette année et 70,1% en septembre de l’année dernière. C’est en Flandre qu’il augmente le plus.

En septembre, le nombre de personnes occupées qui n’ont pas travaillé ou moins que d’habitude est tombé à 645.000 personnes, soit 13,4 % du nombre de personnes occupées. Ce pourcentage est encore légèrement supérieur à celui de septembre dernier (12,6 %) mais la situation n’est plus du tout comparable à celle du mois d’avril, où plus de 44% des personnes occupées avaient moins travaillé que d’habitude ou pas du tout travaillé pendant la semaine de référence sur laquelle elles étaient interrogées. Quelque 2,1 millions de personnes étaient concernées.

“L’augmentation du nombre de personnes occupées entre août et septembre de cette année est presque entièrement à mettre à l’actif des hommes”, précise Statbel.

Depuis le début de la crise, le pourcentage de personnes occupées qui travaillent parfois ou habituellement à domicile dépasse nettement les 30%. Le pourcentage marquait 34,5% en septembre. Un an plus tôt, 24,7% des personnes occupées travaillaient parfois ou habituellement à domicile. Une solution davantage privilégiée par les femmes (37,4 %) que par les hommes (31,9 %).

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