Le syndicat socialiste reçu au cabinet Peeters pour évoquer les droits des intérimaires

© BART DEWAELE/ID PHOTO AGENCY

Le syndicat socialiste FGTB a de nouveau abordé les droits des travailleurs intérimaires mercredi avec le cabinet Peeters. La délégation est venue avec une “demi-boîte à casse-croûte avec à l’intérieur un demi-calendrier des congés et des demi-gants de sécurité qui symbolisent pour (elle) la situation réelle des travailleurs intérimaires”. La problématique des contrats journaliers est l’un des points d’attention principaux du syndicat.

L’an dernier, une enquête réalisée par la FGTB a estimé que les travailleurs intérimaires pouvaient gagner jusqu’à 91 euros par semaine de moins qu’un travailleur fixe. Ils ne bénéficient pas de certains avantages réservés aux travailleurs fixes, comme un plan de pension sectoriel par exemple ou encore une assurance hospitalisation, des chèques cadeaux, etc. La situation ne s’est pas améliorée sur l’année écoulée. Le secteur de l’intérim continue de croître et de plus en plus de gens sont engagés via des contrats temporaires successifs. Ils coûtent plus cher, mais sont plus flexibles que des contrats fixes. L’objectif du syndicat est également de remettre le sujet au programme de la concertation sociale. Syndicats et employeurs ne sont toujours pas parvenus à un accord pour une convention collective de travail pour le secteur sur la période 2017-2018. “Et parti comme c’est, ce ne sera pas plus le cas pour la période 2019-2020”, déplore Werner Van Heetvelde de l’ABVV Interim.

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