Le G7 Finance promet de faire “tout ce qui est nécessaire” pour rétablir croissance et emploi

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Les grands argentiers des sept pays les plus industrialisés ont promis mardi de faire “tout ce qui est nécessaire pour restaurer la confiance, la croissance économique et de protéger l’emploi” face aux ravages économiques de la pandémie de Covid-19.

Dans un communiqué commun publié à Washington, ils soulignent leur volonté de coopérer – avec les responsables des Banques centrales – pour faire face à la crise qui devrait précipiter l’économie mondiale dans la récession cette année. “Parallèlement aux efforts de nos pays pour étendre les services de santé, les ministères des Finances du G7 entreprennent et recommandent à tous les pays d’entreprendre un soutien en matière de liquidités et une expansion budgétaire pour atténuer les impacts économiques négatifs associés à la propagation” du coronavirus.

Ils se sont aussi dit disposés à soutenir l’économie aussi longtemps que nécessaire. Ils relèvent en outre la nécessité de “cibler efficacement” les efforts pour soutenir les citoyens et les entreprises les plus vulnérables.

Listant les différentes mesures déjà prises, augmentation des liquidités disponibles, facilité de prêts, report d’impôts et de remboursement de prêts, subventions aux entreprises, ils relèvent que l’économie mondiale est en meilleure forme que lors de la crise financière de 2008. “Nous nous engageons à maintenir des politiques expansionnistes aussi longtemps que nécessaire et sommes prêts à prendre de nouvelles mesures, en utilisant la gamme complète d’instruments conformes à nos mandats”, ont-ils également assuré.

Les banques centrales et les ministères des Finances du G7 ajoutent qu’ils maintiendront des contacts “étroits”, partageant régulièrement des informations sur les évolutions économiques et financières, pour apporter une réponse coordonnée à la pandémie.

Lundi, le Fonds monétaire international a prévenu que la récession consécutive à la pandémie de coronavirus pourrait être pire que celle qui a suivi la crise financière de 2008. Sa directrice générale Kristalina Georgieva avait alors souligné avoir prévenu les ministres des Finances et les banquiers centraux que les perspectives de croissance mondiale étaient “négatives” pour 2020 et indiqué qu’il fallait s’attendre à “une récession au moins aussi grave que pendant la crise financière mondiale sinon pire”.

En 2009, le PIB mondial avait baissé de 0,6%, selon les données du FMI. Pour les seules économies avancées, il avait chuté de 3,16% et de 4,08% pour les pays de la zone euro. “Mais nous nous attendons à une reprise en 2021”, avait-elle ajouté de manière plus optimiste.

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