La reprise de l’économie belge est continue mais lente

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Les indicateurs de la semaine passée relatifs au risque de faillite, aux problèmes de liquidité, à l’emploi, au degré d’inquiétude et aux investissements montrent “une relative amélioration, même s’ils restent à un niveau préoccupant”, indique lundi dans un communiqué l’Economic Risk Management Group (ERMG).

Les entreprises belges interrogées par les fédérations professionnelles le 9 juin indiquent une baisse de leur chiffre d’affaires de 23% par rapport au niveau d’avant crise, soit une amélioration de trois points de pourcentage par rapport au 26 mai et de huit points en quatre semaines.

La tendance à l’amélioration du chiffre d’affaires est particulièrement marquée dans les secteurs qui ont subi un impact initial de la crise plus important comme les secteurs des arts, spectacles et services récréatifs, de l’horeca, de la vente au détail non alimentaire, de la vente en gros, de la construction et des activités immobilières.

L’horeca et le secteur des arts, spectacles et activités récréatives indiquaient ainsi une baisse de leur chiffre d’affaires de respectivement 75% et 63% cette semaine, contre respectivement 89% et 86% en moyenne lors des enquêtes précédentes.

La part des entreprises interrogées évoquant une faillite probable ou très probable est passée de 8% en moyenne lors des enquêtes précédentes à 6% cette semaine. Septante-deux pour cent des répondants considèrent qu’ils ne font face à aucun problème de liquidité contre 67% en moyenne en mai et 58 % en avril.

Les indicateurs de l’emploi s’améliorent aussi en comparaison à l’enquête précédente : le recours au chômage temporaire s’amenuise et les attentes quant à l’emploi dans les entreprises d’ici la fin de l’année s’améliorent.

Les entreprises interrogées indiquent que le chômage temporaire concerne actuellement 14% de leurs employés, contre 18% il y a deux semaines, 22% il y a quatre semaines et 30% fin avril. Au niveau des anticipations d’emploi, une forte baisse de celui-ci d’ici la fin de l’année reste attendue, mais une amélioration des intentions d’embauches dans certains secteurs, notamment dans les services aux entreprises est observée.

Une entreprise sur deux souhaite encore reporter ses plans d’investissement. Il s’agit d’une amélioration puisque cela concernait 62% des répondants fin avril. Parallèlement, la proportion des répondants indiquant un report à une date indéfinie est passé de 34% à 20% sur la même période.

Au total, 2.365 entreprises et indépendants ont répondu à l’enquête.

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