La France engrange 6,7 milliards d’euros de projets d’investissements étrangers

La France va engranger des projets d’investissements étrangers pour un montant record de 6,7 milliards d’euros, représentant la création de 4.000 emplois pérennes, lors de la cinquième édition du sommet “Choose France” lundi au château de Versailles, a annoncé dimanche soir l’Elysée.

Ces annonces – 14 projets au total à travers le territoire – “confirment l’attractivité de notre pays pour accueillir des projets structurants au niveau européen dans les nouvelles technologies”, relève la présidence française.

“Plusieurs investissements contribuent à la réindustrialisation de notre pays”, souligne-t-elle aussi.

Selon le quotidien ‘Le Figaro’, le plus gros projet, une usine de semi-conducteurs pour un “investissement voisin de quatre milliards d’euros”, doit être annoncé par STMicroelectronics, fabricant franco-italien de semi-conducteurs, et Global Foundries, fabricant américain de puces.

Fedex va créer de son côté 1.200 emplois permanents à Roissy (Val-d’Oise), l’espagnol Amadeus (gestion de réservations touristiques) 800 emplois, notamment à Sophia Antipolis (Alpes-Maritimes), le cabinet de conseil Accenture 500 en Bretagne et le vietnamien Vinfast (automobile) 350 à 400 dans des showrooms et ateliers, a détaillé l’Elysée.

Le groupe italien Iveco va développer son site de bus électriques de Rorthais (Deux-Sèvres) ainsi que ses sites d’Annonay (Ardèche) et Vénissieux (Rhône), a ajouté la présidence française.

Le géant britannique du médicament GlaxoSmithKline (GSK) va investir dans des essais cliniques, l’américain Collins Aerospace (avionique, systèmes d’information – groupe Raytheon Technologies) dans la recherche-développement et l’allemand Vorwerk, fabricant du Thermomix, se doter d’un deuxième site de production en Eure-et-Loir (à Donnemain-Saint-Mamès).

Le groupe néerlandais de travail temporaire Randstad va recruter par ailleurs 7.000 collaborateurs en contrat à durée indéterminée (CDI) intérimaire d’ici la fin 2022.

Le sommet, destiné à vanter l’attractivité de la France, réunira 180 PDG de grands groupes étrangers autour du président Emmanuel Macron et des ministres de l’Economie, Bruno Le Maire, de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher ou de l’Industrie, Roland Lescure.

Les patrons de Coca Cola, Disney, Siemens, Merck Allemagne, des banques américaines Citi, JP Morgan, Morgan Stanley, du conglomérat chinois Fosun ou du groupe australien de services financiers Macquarie se retrouveront sous les ors de Versailles.

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