La FEB approuve l’accord social

Pieter Timmermans. © belgaimage

La Fédération des entreprises de Belgique a approuvé jeudi le projet d’accord social conclu le 8 juin dernier avec les syndicats, a-t-elle fait savoir par communiqué.

Après avoir échoué pendant plusieurs semaines à adopter une norme salariale pour 2021 et 2022, les partenaires sociaux, réunis au sein du Groupe des Dix, étaient parvenus à dégager un accord prévoyant notamment de relever le salaire minimum. Trois autres dossiers sont au menu de ce projet d’accord: l’harmonisation des pensions complémentaires, les fins de carrière et un volet lié à la flexibilité.

“À travers cet accord, les partenaires sociaux entendent apporter des réponses à un certain nombre de besoins urgents à court terme et accélérer la reprise économique. Ainsi, le régime favorable réservé aux heures supplémentaires volontaires facilitera le redémarrage des entreprises, tandis que le calendrier beaucoup plus réaliste pour l’harmonisation des pensions complémentaires leur donnera une bouffée d’oxygène supplémentaire”, commente la FEB dans un communiqué diffusé jeudi.

L’organisation patronale appelle maintenant le gouvernement à “mettre en oeuvre sa décision sur la norme salariale dans les plus brefs délais. Une fois cette étape franchie, l’accord social pourra également être exécuté intégralement et rapidement.”

Pour les responsables de la FEB, l’accord du 8 juin “ne constitue qu’un prélude” à toute une série de changements. “Nous allons devoir faire face à des réformes radicales pour rendre notre marché du travail plus flexible et plus dynamique. Le taux d’activité doit en effet augmenter significativement. Il faut par ailleurs s’atteler à la réforme de notre système de pension, afin que le vieillissement de la population reste abordable d’un point de vue financier.”

“La priorité absolue reste d’éviter à tout prix un dérapage des coûts salariaux en raison notamment d’une hausse de l’inflation. Il s’agit là d’un pilier important, voire le plus important, de la stratégie visant à faire évoluer le taux d’emploi vers 80%”, déclarent Pieter Timmermans, CEO de la FEB, et Monica De Jonghe, directeur général de la FEB.

Plus tôt dans la semaine, les trois syndicats avaient également voté en faveur de l’accord, mais avec un écart infime entre les partisans (49,06%) et les opposants (49,01%) à la FGTB. Le bureau fédéral du syndicat socialiste devait encore se prononcer jeudi après-midi sur la validation du vote.

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