La Belgique a battu son record d’exportation annuel
En 2021, la Belgique a battu son record d’exportation annuel vers les voisins. Notre pays est ainsi passé d’un statut d’importateur net à celui d’exportateur net.
Depuis cinq années, le courant échangé entre la Belgique et ses voisins ne cesse d’augmenter. Cette hausse provient de l’augmentation de la production renouvelable intermittente (elle stimule les échanges) mais aussi de la mise en place de nouvelles interconnexions: Nemo avec la Grande- Bretagne et Alegro avec l’Allemagne. En 2021, 36,7 TWh se sont donc échangés dans les deux sens entre la Belgique et ses voisins. Mais l’an dernier, la Belgique est devenue un exportateur net: +6,6 TWh. En effet, elle a plus exporté qu’importé et a, en outre, avec 21,7 TWh, battu son propre record d’exportation. Ce changement de statut s’explique par l’ajout de nouvelles capacités de production renouvelable à côté d’un parc existant performant. En effet, après une année 2020 marquée par une production réduite suite à des arrêts et de la maintenance, les centrales nucléaires de Doel et Tihange ont tourné quasiment à plein régime et ont fourni 52,4% du total de l’électricité produite en Belgique, soit 48,1 TWh. C’est 15 TWh de plus que l’an dernier. Cette hausse du nucléaire se fait au détriment du gaz dont la production est passée de 28,2 TWh en 2020 à 22,8 l’an dernier.
Quant au renouvelable, sa progression continue mais à un rythme lent: 15,4 TWh en 2021, soit une hausse de 2%. Elle s’explique principalement grâce à l’augmentation des capacités installées onshore (+11%) et solaires (+17%). Mais c’est surtout la production d’électricité à partir de panneaux solaires qui a augmenté (+10%). L’offshore est resté stable en 2021. Signalons que le 21 mai dernier, la somme des productions solaire et éolienne a atteint son record absolu avec 6,42 GW. Ce jour-là, le renouvelable a couvert plus de la moitié des besoins belges en électricité.
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