Il y a eu 15% de licenciements en moins durant la période de confinement

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Il y a eu 15% de licenciements en moins en Belgique durant le confinement qu’avant le déclenchement de la crise, indique vendredi le groupe de services RH Acerta sur base des données de plus de 32.000 employeurs. Un phénomène qui s’explique surtout par l’introduction du chômage temporaire. L’initiative de départ venait en outre plus souvent du travailleur que de son patron.

La diminution des fins de contrats est surtout due à l’introduction du système de chômage temporaire, “qui offre un peu de répit aux entreprises en difficulté”, selon Acerta. Le week-end dernier, le superkern a décidé de prolonger ce système jusqu’au 31 août 2020. Une bonne chose, d’après le spécialiste en ressources humaines.

Les chiffres montrent que moins de contrats à durée indéterminée ont été résiliés durant la crise sanitaire liée au coronavirus par rapport à la même période les autres années. En avril, il y a ainsi eu 15,6% de licenciements en moins qu’un an auparavant, tandis qu’au mois de mars, une diminution de 12,5% a été constatée par rapport à la même période l’année dernière.

Durant le mois de février, soit avant la période de coronavirus, une baisse des licenciements de 6,6% a par ailleurs été enregistrée. Pour Acerta, il s’agit d’une conséquence du fait que nous étions dans la “période occulte” avant les élections sociales, qui ont entre-temps temps été reportées. Une protection contre le licenciement existe en effet durant la procédure des élections sociales. En mai 2020, une diminution de 12,7% a été constatée par rapport à mai 2019.

Acerta souligne encore que l’initiative de départ venait plus souvent du travailleur que de l’employeur. Ainsi, en mai, 24,8% des ruptures de contrat étaient à l’initiative du travailleur et 31,4% se faisaient d’un commun accord, l’initiative revenant souvent aussi au travailleur. Pour 29% des ruptures de contrats, il s’agissait d’une décision de l’employeur.

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