Le taux de chômage s’est aggravé, mais à un rythme ralenti, en mars en Grèce, affectant 26,8% de la population active contre 26,7% en février et 22,2% un an auparavant, a annoncé jeudi l’autorité des statistiques grecques (Elstat).
Plus de la moitié des jeunes de 15-24 ans non scolarisés sont à la recherche d’un emploi (58,4%), tout comme plus du tiers des 25-34 ans, contre des taux respectifs de 53,1% et 30,3% en mars 2012. Le nombre de chômeurs a crû de 19,7% sur un an, et de 0,4% sur un mois, à 1,3 million tandis que la population non active se chiffrait à 3,3 millions.
Dans un pays qui traverse sa sixième année de récession en raison de son surendettement et de la rigoureuse cure d’austérité imposée par l’UE et le FMI, les personnes disposant d’un emploi étaient minoritaires, à 3,5 millions, en baisse de 6,4% sur un an et de 0,2% par rapport à février. Elstat avait annoncé en janvier et février des taux de 27,2% puis de 27%, mais les a révisés à la baisse en mars en application des règles statistiques.
Cela ne préjuge en rien d’une inversion de tendance, même si un ralentissement de la hausse du chômage peut être observé dans l’immédiat, alors que la Grèce entame sa saison touristique estivale, a-t-on relevé à Elstat.