Facilité de licencier, revenu assuré, formations: les clés du succès danois en matière d’emploi

Le roi Philippe

Le Roi et les ministres de l’Emploi sont entrés mardi dans le vif du sujet de leur mission de travail au Danemark. Ils ont été reçus en matinée au ministère de l’Emploi, par le ministre danois de la Migration, Mattias Tesfaye, qui assume les responsabilités de son collègue pendant un congé parental “bien mérité”.

Le Danemark et la Belgique ont de nombreux points communs, a souligné en introduction le roi Philippe, venu ici il y a quatre ans en mission royale. “Nous avons tous deux une population travailleuse et un haut degré de solidarité” et nos deux pays ont bâti de “robustes systèmes de sécurité sociale qui ont démontré leur efficacité en temps de crise”.

Des similarités, mais aussi de grosses disparités: le taux d’emploi danois tourne autour de 78%, quand celui de la Belgique peine à 70%. L’objectif de la visite est de comprendre les clés de ce succès et pourquoi pas s’en inspirer.

Le marché du travail danois est particulièrement dynamique, “chaque année près d’un travailleur sur trois change de job”, a expliqué le ministre Tesfaye. “Nous considérons la mobilité professionnelle comme la clé d’un marché du travail fonctionnel.”

Le système danois “flex-securité” consiste en plusieurs piliers: facilité de licencier, revenu assuré pour les travailleurs qui perdent leur emploi et un accent particulier sur les formations.

Mais ce sont les partenaires sociaux – que la délégation rencontre dans l’après-midi – qui ont vraiment la main sur ce dossier, et non l’État qui intervient un minimum.

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