En Flandre, un locataire social ne peut être propriétaire

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“Les logements sociaux doivent aller à ceux qui en ont besoin, pas à ceux qui possèdent un bien immobilier situé à l’étranger”, a commenté Matthias Diependaele (photo), ministre flamand du Logement

Soixante-et-un mille euros: telle est la somme que devra rembourser un locataire de la société de logements sociaux anversoise Woonhaven pour avoir possédé un bien immobilier au Maroc. Ce montant comprend, outre les avantages indûment perçus, les intérêts ainsi que les frais consentis par Woonhaven pour mener son enquête.

“Les logements sociaux doivent aller à ceux qui en ont besoin, pas à ceux qui possèdent un bien immobilier situé à l’étranger”, a commenté Matthias Diependaele (photo), ministre du Logement. “C’est la troisième fois que la cour d’appel nous donne raison”, se félicite Fons Duchateau, président de Woonhaven.

La preuve aussi, renchérit le ministre, que les recherches en matière de propriété menées à l’étranger sont efficaces et juridiquement valables. D’où son intention d’étendre ce type d’enquêtes à la Flandre entière. Toutes ne sont pas couronnées de succès et nombre de sociétés de logement hésitent devant le coût des recherches. D’où la libération de 5 millions d’euros et un contrat-cadre à conclure avec tous les offreurs de logements sociaux afin d’éliminer cet obstacle financier.

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