En Flandre, la vente de voiture électriques tarde à démarrer

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Malgré les incitants financiers mis en place par le gouvernement flamand – pas de taxe de circulation et une prime pouvant aller jusqu’à 4.000 euros -, la vente de voitures électriques tarde à démarrer.

Entre décembre 2017 et décembre 2018, la part de marché des voitures électriques est certes passée de 0,6% à 1,94% mais, à ce rythme, l’objectif de les voir en 2020 assurer 7,5% du parc automobile flamand ne sera jamais atteint. D’où l’idée d’accélérer le cours des choses en donnant soi-même l’exemple, ainsi que le recommande le plan Clean Power for Transport, pour qui la communication est, en ce domaine, ” cruciale “.

Profitant du battage médiatique organisé autour du Salon de l’Auto, l’Open Vld Lydia Peeters, nouvelle ministre flamande de l’Energie, vient ainsi d’annoncer un achat groupé de voitures électriques et a demandé, dans ce cadre, une offre à 11 constructeurs automobiles. Pas vraiment ravie, la Febiac se demande si pareille action relève vraiment de la tâche du gouvernement et déplore ce one shot dans un domaine qui réclame, à ses yeux, une stratégie à long terme. Pour Joost Kaesemans, directeur de la communication, les pouvoirs publics devraient d’abord veiller à rencontrer les deux demandes essentielles du public : construire un réseau de points de chargement suffisamment dense et garantir l’approvisionnement de celui-ci, de préférence par une ” électricité verte “.

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