Deux Belges sur 3 envisagent d’acheter une voiture hybride pensant qu’ils y seront obligés d’ici deux ans
Deux Belges sur trois envisagent d’acheter une voiture hybride, non pas lutter contre le réchauffement climatique mais parce qu’ils pensent y être obligés d’ici deux ans. Voilà ce qu’il ressort dimanche d’une étude de la banque ING menée auprès de 1.200 Belges. Seuls 13% des répondants ne l’envisagent pas du tout.
Un sondé sur cinq (18%) veut acheter un véhicule entièrement électrique et près d’un tiers (32%) l’envisage. Les jeunes hommes de moins de 35 ans et de classe sociale élevée sont les plus attirés par les véhicules hybrides.
Cet attrait ne s’explique pas que par le désir de lutter contre le réchauffement climatique mais aussi parce que les répondants pensent qu’ils y seront obligés d’ici deux ans. Pour 16% des répondants, l’avantage financier serait le facteur décisif dans leur décision d’achat. Le confort, le plaisir de conduire et l’envie de “vivre avec son temps” ont aussi été avancés comme motivations à se diriger vers un véhicule hybride ou électrique.
Les personnes qui ne voudraient pas acheter ce type de voiture expliquent leur opinion par les frais financiers ou leur préférence pour les carburants fossiles (essence ou diesel). 17% se disent aussi sceptiques, soulignant qu’il n’a pas été prouvé que les véhicules hybrides ou électriques soient réellement plus durables.
Le sondage révèle également que la moitié (57%) des répondants trouvent que les autorités politiques devraient placer en priorité l’électrification complète des transports publics. Un peu moins de la moitié (47%) considère que les voitures professionnelles devraient aussi être électriques. Par contre, à peine plus d’un tiers (34%) pensent que tous les véhicules neufs – y compris les particuliers donc – devraient passer à l’électrique d’ici 2030.
Pour l’instant, seul 1% de la flotte automobile mondiale est composé de voitures électriques et hybrides, selon ING, qui prévoit que cette proportion augmente dans les années à venir même si les pénuries actuelles de semi-conducteurs, ce composant électrique essentiel pour l’automobile, pourraient ralentir cette progression.
Le sondage a été réalisé en ligne au premier semestre 2021 par Ipsos auprès de 1.200 Belges financièrement indépendants et âgés d’au moins 18 ans.