Creg: l’élargissement du tarif social jusqu’à la fin 2022 devrait coûter 1,26 milliards d’euros
L’extension jusqu’à la fin 2022 de l’application des tarifs sociaux pour l’électricité et le gaz naturel aux bénéficiaires de l’intervention majorée (BIM) devrait représenter un coût total d’1,265 milliards d’euros pour les finances publiques, estime la Commission de régulation de l’électricité et du gaz (Creg) dans son sixième rapport de monitoring sur cette question.
Depuis le 1er février 2021, le droit au tarif social réduit pour l’énergie a été élargi et concerne désormais près d’un million de Belges. Dans le détail, le montant pressenti pour l’extension des tarifs sociaux électricité et gaz naturel aux BIM pour l’année 2021 est estimé par le Creg à 265 millions d’euros, soit 110 millions d’euros pour l’électricité et 155 millions d’euros pour le gaz naturel. Initialement, un montant de 176 millions d’euros avait été budgété.
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En outre, le montant pressenti pour l’extension des tarifs sociaux électricité et gaz naturel aux BIM pour l’année 2022 est estimé à près d’un milliard d’euros, soit 383 millions d’euros en électricité et 616 millions en gaz naturel, selon le régulateur du secteur énergétique. Initialement, un montant de 581 millions d’euros hors rattrapages ultérieurs avait été budgété, rappelle-t-on. Mais on sait combien les prix du gaz, singulièrement, ont explosé ces derniers mois alors que le robinet russe se tarit sur fond de guerre en Ukraine et de sanctions occidentales contre la Russie.
Au total, le montant total pressenti pour l’extension des tarifs sociaux électricité et gaz naturel aux BIM pour 2021 et 2022 devrait donc atteindre 1,265 milliard d’euros, soit 494 millions en électricité et 771 millions d’euros en gaz naturel, selon les calculs prévisionnels de la Creg.