Covid : le gouvernement presse les partenaires sociaux sur la flexibilité

Pierre-Yves Dermagne (PS), ministre de l'Emploi, et Alexander De Croo (Open VLD), Premier ministre.

Le gouvernement fédéral donne encore jusqu’à vendredi aux employeurs et syndicats pour trouver un accord concernant la flexibilité dans les entreprises, un accord nécessaire afin de faire face à l’absentéisme causé par le varian Omicron, a appris l’agence Belga mercredi soir, confirmant ainsi une information de Het Nieuwsblad.

Les partenaires sociaux négocient au sein du Groupe des Dix un paquet de mesures à mettre en place en cas de contaminations ou de quarantaines trop nombreuses au sein d’une entreprise. Ils s’étaient quittés sans accord lundi.

Les employeurs réclament davantage de souplesse quant aux heures supplémentaires et à la possibilité de recruter des intérimaires, étudiants voire pensionnés. Les syndicats craignent eux que cette flexibilité extrême ne devienne structurelle.

Le dossier a été évoqué en kern mercredi. Il a été décidé de laisser aux partenaires jusqu’à mercredi pour parvenir à un accord, indique le cabinet du ministre de l’Emploi, Pierre-Yves Dermagne (PS).

Pour le gouvernement, il est clair qu’il s’agit de mesures temporaires. En outre, le variant Omicron se rapprochant de son pic, il n’est pas certain qu’elles devraient être réellement activées.

Les discussions au sein du Groupe des Dix portent également sur l’éventuelle nécessité d’établir des règles spécifiques selon les secteurs. Pour cette raison, il a été demandé à l’ONSS, aux secrétariats sociaux et au SPF Emploi de développer un outil permettant d’évaluer l’absentéisme par secteur, ajoute le cabinet Dermagne.

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