Le Premier ministre belge Elio Di Rupo s’est voulu conciliant, à son arrivée au sommet européen jeudi, après les déclarations contradictoires des membres de son gouvernement sur la note Van Rompuy relative à l’avenir de la zone euro.
“Ce qui importe, c’est la position du gouvernement et celle-ci est très, très claire”, a-t-il dit en réponse à une question de la VRT. M.
Di Rupo a précisé que la Belgique était favorable à “plus d’Europe”, mais que cette évolution devait se faire sur la base d’un “équilibre” entre la discipline budgétaire et la solidarité financière. Il a par ailleurs souligné que les propositions de M. Van Rompuy n’appelaient pas une réponse univoque. “Herman Van Rompuy n’a jamais demandé de dire oui ou non”, a-t-il relevé.
La note présentée par le président du Conseil européen, qui propose une union bancaire et budgétaire européenne, suscite la polémique dans les rangs de la majorité. Paul Magnette (PS) a critiqué des propositions “aux trois quarts de droite” et “déséquilibrées”, tandis que Steven Vanackere et Vincent Van Quickenborne ont apporté leur soutien.
Trends.be avec Belga.