Bruxelles a regagné la place perdue l’an dernier au classement Cushman & Wakefield des meilleures villes d’affaires européennes. Sa force : ses langues parlées. Sa faiblesse : le réseau télécoms… et le climat créé par le gouvernement pour les affaires.
Bruxelles a retrouvé sa 4e place dans le classement des meilleures villes d’affaires européennes établi chaque année depuis 21 ans par Cushman & Wakefield. L’agent immobilier interroge quelque 500 dirigeants d’entreprises sur leurs motivations d’installation dans les 36 principales villes.
La capitale belge avait été classée 5e en 2009. En 2010, elle précède Barcelone. Londres reste en première position, devant Paris et Francfort. Globalement, Bruxelles, Francfort et Barcelone se tiennent dans un mouchoir de poche pour revendiquer la 3e marche du podium.
Les quatre premiers critères jugés déterminants pour localiser une société sont l’accès au marché, aux consommateurs et aux clients, la disponibilité et la qualité du personnel, la qualité des télécommunications et l’infrastructure de transport vers les autres villes nationales et internationales.
Bruxelles reste 5e pour le critère de l’accès au marché, aux consommateurs et aux clients, tout comme pour l’accessibilité depuis les autres centres urbains, notamment grâce au réseau TGV. Elle reste 2e en ce qui concerne les langues parlées mais ne se classe que 11e en matière de réseau de télécommunications et de climat créé par le gouvernement pour les affaires. Les dirigeants interrogés l’ont par ailleurs classée 3e des villes qui leur sont les plus familières.
Cushman & Wakefield a par ailleurs mis en exergue un élément remarquable à l’étranger, hormis les quasiment inaccessibles 1ères places de Londres et de Paris : l’Allemagne classe quatre villes dans le Top 10 (Francfort, Berlin, Munich et Düsseldorf).
Trends.be, avec Belga
