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Brexit: quand ce “foutoir” prendra-t-il fin?

Sauf à être un spécialiste du Brexit, plus personne ne s’y retrouve dans ces négociations entre l’Union européenne et la Grande-Bretagne, c’est assez technique, juridique et pour tout dire, très confus. Mais, une chose est certaine, c’est le foutoir le plus complet si vous me permettez l’expression.

Même la patronne des patrons britanniques vient de pousser une gueulante à l’encontre des députés britanniques, elle leur a dit, et je la cite : “arrêtez ce cirque !“.

En effet, en rejetant une nouvelle fois l’accord de divorce qui leur a été présenté par Theresa May, les députés britanniques jouent avec le feu, car à part rejeter l’accord, ils ne proposent aucune alternative.

En clair, les députés britanniques font comme si les discussions avec l’Union européenne pouvaient reprendre sans limites dans le temps, alors que le délai final est fixé au 29 mars prochain.

En réalité, ce foutoir du Brexit dure depuis trois ans, trois ans de négociations, trois ans d’atermoiements, et donc trois ans de crise politique.

En réalité, ce foutoir dure depuis trois ans maintenant, trois ans de négociations, trois ans d’atermoiements, et donc trois ans de crise politique.

Autrement dit, le gouvernement britannique ne fait que travailler sur ce sujet depuis trois ans, pour rien ou presque. Ce n’est pas ce qu’imaginait l’électeur britannique quand il a décidé de voter à la majorité pour une sortie de l’Union européenne.

Ce n’est pas ce que lui ont vendu les partisans de la sortie, du fameux Brexit. L’électeur découvre aujourd’hui que c’est plus complexe que prévu.

En fait, tout ce drame autour du Brexit est positif pour les Belges. J’écoutais hier le Premier ministre Charles Michel au cours d’une conférence au Cercle de Wallonie à Liège. A un moment donné, il a évoqué rapidement le séparatisme en Belgique, il a eu une formule-choc en bouche : le séparatisme, c’est le Brexit exposant 10.

De quoi sans doute faire réfléchir les politiciens du nord du pays. Et puis, ce micmac autour du Brexit démontre aussi que le populisme, c’est un beau discours à la télé ou sur les marchés matinaux, mais la réalité finit toujours par retrouver ses droits. Voter populiste, c’est se faire plaisir dans l’isoloir, mais uniquement à court terme, très court terme !

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