Berlin reconnaît “un peu de spéculation” contre la Grèce mais sans s’alarmer

Le porte-parole du ministère des Finances allemand a reconnu vendredi qu’il y avait “un peu de spéculation” sur les marchés financiers contre la Grèce, mais assuré que les marchés “allaient se calmer.”

“Il y a un peu de spéculation” sur les titres émis par la Grèce pour se financer, a-t-il dit lors d’une conférence de presse.

Alors que le gouvernement grec vient d’émettre avec succès un emprunt obligataire de 8 milliards d’euros, cette opération “montre que la Grèce a toujours un accès aux marchés financiers”, a ajouté le porte-parole.

“Les marchés vont se calmer”, a-t-il dit, assurant que la tendance était à “l’apaisement.”

Les graves ennuis financiers de la Grèce affolent les marchés financiers. Les observateurs s’inquiètent en particulier de l’écart (spread) sans cesse grandissant entre le rendement des obligations grecques et celui des obligations allemandes, lesquelles font référence pour toute l’Europe et sont un synonyme de solidité.

Autrement dit, la Grèce doit payer des rendements toujours plus élevés que ceux offerts par l’Allemagne pour qu’on lui prête de l’argent.

Le Premier ministre grec, Georges Papandréou, a dénoncé jeudi à Davos (Suisse) les attaques spéculatives dont est victime son pays, utilisé selon lui comme “le maillon faible de la zone euro”.

Trends.be, avec Belga

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