ArcelorMittal: une “task force” pour sauver l’outil liégeois

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Une “task force” va être mise sur pied à l’initiative du gouvernement wallon afin de tenter de sauver l’outil sidérurgique liégeois. Les syndicats en feront partie, de même que les autorités locales “si nécessaire”, a déclaré le Premier ministre Elio Di Rupo, vendredi, à l’issue d’une réunion entre gouvernements fédéral et wallon, suivie d’une rencontre avec les syndicats d’ArcelorMittal.

“Nous n’acceptons pas la décision d’ArcelorMittal et nous sommes bien évidemment aux côtés des travailleurs”, a d’emblée répété le Premier ministre. “Notre priorité, c’est de permettre la reprise de l’outil liégeois en cherchant des voies conduisant à un plan industriel”, a-t-il ajouté au cours d’une brève conférence de presse au Lambermont.

Pour ce faire, outre la task force, le gouvernement s’engage à prendre contact avec l’Union européenne afin d’essayer de “mieux contrôler les importations d’entreprises hors Union européenne, en particulier de pays ne respectant pas les règles d’une concurrence loyale”, a ajouté Elio Di Rupo.

“Le gouvernement fédéral va également se pencher sur une modification de la loi Renault qui permettrait la poursuite de l’activité le temps qu’une autre entreprise se manifeste pour reprendre l’outil”, a encore indiqué le Premier ministre.

“C’était une réunion constructive. Maintenant, on va voir ce qui va en ressortir”, ont de leur côté réagi les syndicats en plaidant pour un “front politico-syndical débouchant sur des actes concrets”. Une assemblée générale des travailleurs est prévue lundi à 10 heures à Liège. En attendant, les sites liégeois du groupe sont à l’arrêt.

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