Après les BRIC, voici venir les… BURK

© Bloomberg

Après les BRIC, autrement dit le Brésil, la Russie, l’Inde et la Chine, un nouvel acronyme à usage local a été lancé par des économistes russes : les BURK, soit le Belarus, l’Ukraine, la Russie et le Kazakhstan.

Inspirés par la popularité de l’acronyme BRIC, qui désigne les quatre principales économies émergentes (Brésil, Russie, Inde, Chine), des économistes russes ont inventé un nouveau terme économique : BURK. Le sigle, élaboré par le centre de recherches macroéconomiques de la banque semi-publique Sberbank, qui a publié une étude de 64 pages sur le sujet, regroupe cette fois-ci les quatre principales économies de l’ex-espace soviétique : le Belarus, l’Ukraine, la Russie et le Kazakhstan.

Si les BRIC concentrent 16 % du PIB de la planète, les BURK ne représentent pas plus de 3,5 % de la richesse mondiale. Elles sont toutes confrontées à la nécessité de mener des réformes structurelles, constatent les auteurs de l’étude en introduction.

Les analystes concèdent que cet acronyme ne rencontrera sans doute pas le même succès que celui des BRIC, inventé voici une décennie par un économiste de la banque d’investissement américaine Goldman Sachs.

En anglais, “burk” est un terme géologique qui signifie “un morceau très dur de minerai dans un filon”, soulignent-ils. “En utilisant ce terme, nous voulons dire que nous ne nous attendons pas à ce que les réformes indispensables se fassent facilement. Au contraire, elles seront confrontées à des résistances très fortes aussi bien politiques qu’administratives.”

Dans la mesure où les incertitudes y sont très importantes, les auteurs se disent “prudemment optimistes” sur les perspectives de ce groupe de pays.

Trends.be, avec Belga

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content