Anvers, coke-city

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C’est un triste record dont la cité scaldéenne se serait bien passé…

Nulle part en Europe les eaux usées ne contiennent autant de cocaïne qu’à Anvers: 1.582 mg de benzoate d’ecgonine par 1.000 habitants, pratiquement le double de Bruxelles (768 mg), en cinquième position de ce classement des villes les plus concernées par ce problème. Entre les deux, se trouvent dans l’ordre, Saint-Gall, Amsterdam et Zurich.

Mais faut-il vraiment s’en étonner lorsque l’on sait qu’Anvers constitue depuis des années la principale porte d’entrée des drogues sud-américaines en Europe? Excrété par l’urine, le benzoate d’ecgonine est le principal métabolite de la cocaïne, transformé par le foie.

Cette étude, annuellement menée par l’Observatoire européen des drogues et des toxicomanies, fait également apparaître d’importantes différences régionales. Avec un score triple de celui d’Amsterdam, Barcelone est ainsi la capitale du cannabis. Et si les Suédois privilégient les amphétamines, les Tchèques sont plus attachés aux métamphétamines, dont les effets se révèlent plus puissants et plus durables mais également plus addictifs, là où nos voisins néerlandais sont champions de la MDMA (ecstasy).

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