148 emplois privés pour 100 publics: la Belgique à la traîne pour ses emplois privés

Olivier Mouton
Olivier Mouton Chef news

L’économiste Geert Noels (Econopolis) a calculé le rapport entre emplois privés et publics, comparé à d’autres pays. Et c’est édifiant: il y a chez nous 148 emplois privés pour 100 emplois publics. Très loin des pays voisins.

L’économiste Geert Noels, CEO d’Econopolis, propose que la Belgique mette en place une règle pour évaluer le nombre de créations d’emplois privés, indispensables pour maintenir le système viable. En plus de la norme salariale.

“Ces vingt dernières années, on a salué les créations d’emplois, mais sans nécessairement évaluer d’où elles venaient, nous expliquait-il. Or, il y a eu de nombreux emplois publics ou semi-publics, subventionnés, ce qui n’est pas la même chose que des emplois privés. D’où cette idée d’une norme calculant le rapport entre les deux.”

Concrétisant l’idée, le CEO d’Econopolis a puisé dans les statistiques d’Eurostat les données permettant d’illustrer ce que ce ratio entre emplois privés et public donnerait en Belgique. Et c’est édifiant.

Cette norme serait de 1,48 en Belgique. Autrement dit, il y a chez nous 148 emplois privés pour 100 emplois publics.

C’est très loin des pays voisins. Celui qui s’en sort le mieux, c’est la Suisse avec une norme de 2,61: 261 emplois privés pour 100 publics. L’Allemagne aurait une nore de 2,24; les Pays-Bas de 1,87 et la France de 1,73.

Et ce calcul ne tient pas compte des disparités régionales entre la Flandre, Bruxelles et la Wallonie!

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