Yves Prete désigné comme futur président de l’Union wallonne des entreprises (UWE)

Yves Prete (Techspace Aero) : "On ne construira pas le futur en opposant les entreprises et les travailleurs." © Belga

Yves Prete (Techspace Aero) a été désigné vendredi comme futur président de l’Union wallonne des entreprises (UWE).futur président de l’Union wallonne des entreprises

Administrateur délégué de Techspace Aero, Yves Prete est ingénieur électromécanicien diplômé de l’ULB. Il a fait toute sa carrière dans l’entreprise, propriété du groupe hexagonal Safran.

Au sortir de ses études, en 1979, Yves Prete débarque de Bruxelles à Liège, au sein de la nouvelle division moteurs de la FN. Il y travaille essentiellement en production et en logistique. A l’arrivée de la Snecma, en 1989, cette division prend le nom de Techspace Aero. De 1992 à 2000, il poursuit sa carrière d’ingénieur, notamment comme directeur de production, poste qu’il occupe plusieurs années durant. Les cinq années suivantes, il dirige Snecma Services Bruxelles. En 2005, il s’envole vers la Chine, pour y prendre la direction d’une filiale du groupe chargée de la maintenance des moteurs d’Air China. “Je me suis attaché à gérer l’usine et le personnel en Chine comme on le fait avec des Européens. Avec les mêmes égards, les mêmes soucis de bien-être au travail. Une expérience extraordinaire !”, se souvient-il. Trois ans plus tard, Yves Prete est appelé à Paris où, pendant deux ans, il va diriger la division Maintenance et Réparations de Snecma, intégrée entre-temps au groupe Safran. “Cette division concentre l’ensemble des activités de maintenance de Snecma dans le monde. Parallèlement, je siège au comité de direction de Snecma.” Début 2011, c’est le retour à Liège. “Nous avons de la chance, cette société travaille sur le long terme. La plupart des membres de son personnel ont commencé leur carrière en son sein. Beaucoup n’auront connu qu’elle. C’est très rare aujourd’hui.”

Le futur président de l’Union wallonne des entreprises n’a guère le temps d’avoir des loisirs. Quoique. “Mon hobby, c’est le rugby. Je jouais dans le même club bruxellois que les frères Coenjaerts. J’ai commencé à pratiquer à l’université et n’ai pas arrêté jusqu’à mes 40 ans. Je me suis investi comme président de la Ligue francophone. Mon petit plaisir, c’est d’aller voir un match le dimanche après-midi. Le rugby est un sport difficile. Il faut passer le ballon derrière pour avancer ; et quand vous avancez, un autre essaie de vous aplatir. C’est un sport sans vedettes. On compte sur les autres pour progresser, on apprend la satisfaction d’atteindre un but en souffrant ensemble, dans la boue.”

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